Un peu d’histoire

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A la découverte de l’histoire du village…

Origine du nom :

Selon l’étymologie gauloise, ce nom proviendrait de Mourè, « Lou Mourè » qui signifie en occitan : la tête, le visage par rapport aux diverses roches qui ressemblent à des têtes. Les premières mentions du nom datent du X°siècle avec « Castrum Morecinum ». En 1138, on parle de « Morese ». On nomme les habitants les « mourésins » ou « les mouréziens » ou le surnom des « sauta rocs » (les chêvres).

Généralités :

Superficie : 1344 ha, altitude 200m. La montagne de Mourèze (Mont Liausson) fait 523m à son point le plus haut. Sur 8km, de gigantesques colonnes de calcaire (dolomites) partent à l’assaut du ciel dans un gigantesque amphithéâtre de 350 ha. La commune était très boisée, en 1836, 546 ha sur un total de 1324 ha.

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Mourèze et le cirque autrefois

Quelques vieilles cartes postales du village et du cirque…le paysage a bien changé du fait de l’arrêt du pastoralisme et de la disparition des chèvres, de la fin de l’agriculture dans le cirque, de la végétation qui a repris ses droits…

Collection personnelle

Le mont Liausson

Le mont Liausson ou Pic Saint Jean :

Il culmine à environ 523 mètres d’altitude et fait la barrière naturelle entre le schiste et la ruffe, entre la vallée du Salagou et le cirque de Mourèze. Il fait 800 mètres de diamètre à sa base.

A son sommet, il reste des vestiges d’un ermitage (accès interdit au public)

Fondation de l’Ermitage de Saint Jean de Liausson en 1254 :

Le premier ermite mentionné dans les textes en 1183 s’appelait Enjalbert. Il vivait dans les grottes. En 1232, Pons du Bosc et Pierre Gontier ont débuté la construction de l’ermitage. Vers 1254, Pierre de Rossel et Beranger de Rostaing (parent de la famille des Guilhem de Gelone), religieux, s’ajoutèrent aux deux premiers fondateurs. L’ermitage va passer à cette date entre les mains des hospitaliers de Nébian. A cette date vivait 4 ermites, 3 prêtres et un laïc Ponce Gazel. Cet ermitage fut d’abord placé sous la protection de l’évêque de Lodève avant de passer aux hospitaliers de Saint Jean de Nébian.

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Le parc des Courtinals

Le parc des Courtinals (courtines, château fort naturel):

Au néolithique, ce lieu était habité par les hommes préhistoriques. On y a trouvé plusieurs haches en silex et des pointes de flèches et des objets rares. De plus certains rochers du cirque auraient été sculptés par l’homme. Ils avaient de l’eau, des abris naturels et de quoi se nourrir. L’endroit était idéal pour s’installer.Autrefois, les bergers qui trouvaient des hachettes polies pensaient qu’elles étaient tombées du ciel et les prenaient pour des cadeaux venus du ciel. Ils les perforaient pour en faire des pendentifs ou bien s’en servait pour faire des battants de cloches pour les troupeaux.De nombreux autres vestiges furent retrouvés dans et autour du cirque. Il fut également retrouvé des pierres figures ou l’on peut distinguer des têtes d’hommes ou d’animaux.

le parc des Courtinals

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Les monuments du village

Découvrez le patrimoine de ce village a travers une balade balisée en bleu au départ du parking principal (durée 45 minutes)

A découvrir :

La fontaine en marbre griotte

Le morceau de table d’autel

L’église Sainte Marie

Les vestiges du château (vue)

Le four banal

Histoire du maquis de Bir Hakeim

La table d’autel  (après la mairie à droite)

On ignore l’origine de cette table d’autel en marbre (VI, VII°siècle ?) réemployée dans la façade de cette maison. Elle peut provenir de l’ancienne église Sainte-Marie-de-Mourèze mais aussi d’autres églises du secteur. Elle n’en constitue pas moins l’un des principaux témoignages de l’art paléochrétien de l’ancien diocèse de Lodève. Sur ce morceau est représenté une couronne de laurier avec à l’intérieur un chrisme, symbole chrétien formé des deux lettres grecques Alpha et Oméga. Ces dernières lettres symbolisent le commencement et la fin de tout, étant la première et la dernière lettre de l’alphabet grec. De part et d’autre du chrisme, il y avait deux groupes de 6 colombes symbolisant les apôtres. Entre chaque colombe, il y a un arbre, sans doute un cyprès (hypothèse), symbole de vie éternelle. La maison date du XIX°, 1821.

Un morceau de table d’autel

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Le chemin des charbonniers

Le chemin des charbonniers :

Cette activité existe dans la vallée du Salagou et à Mourèze depuis au moins le XVIII°siècle.

L’unique piste du cirque a été tracée par les chariots des charbonniers italiens qui transportaient à pied leur charbon de bois depuis le bas du Mont Liausson à la route. Des sacs en toiles de jute étaient remplis de charbon de bois, descendus sur des traineaux à mains d’hommes avant d’être posés sur des charrettes pour être vendu en ville ou sur place.

Pour obtenir 1000 kg de charbon de bois il fallait environ 5000 kg de bois. C’était un combustible intéressant car il ne dégageait pas de fumée, était plus léger que le bois donc plus facile à transporter. Les charbonnières fonctionnèrent encore durant la seconde guerre pour faire fonctionner les voitures au gazogène. Les charbonniers vivaient au village mais durant la combustion, ils restaient sur place pour surveiller.

La meule ronde en forme de demi-sphère se composait de buches de 40 à 80 cm de long. Une fois bien rangées, les buches étaient recouvertes de terres afin que la combustion se fasse lentement et sans flamme. Une cheminée centrale évacuait les fumées. 8 à 10 jours étaient nécessaires pour une combustion complète.

Il reste encore quelques traces de charbonnieres dans les alentours du village

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